Ses premiers pas dans la langue française, c’est à l’école primaire qu’il les a effectués. Mais ensuite, parce que sa famille était trop pauvre pour le pousser plus loin dans l’étude cette langue, il a dû se débrouiller tout seul pour l’apprivoiser jusqu’en dans ses règles de grammaire les plus tordues.
 

Mais la langue française l’a récompensé de ses efforts solitaires en lui permettant d’accéder à de beaux postes. Depuis, il nourrit pour cette langue une passion qui l’anime d’une énergie hors du commun.
 

Chaque jour à l’écoute de radios et de télés en français, M. Salim, dont l’essentiel de l’activité consiste à échanger avec des interlocuteurs du monde francophone, n’est pas du genre à s’inquiéter sur l’avenir de langue de Molière au Cambodge.
 

« Le Français ne peut pas mourir ici. La preuve, j’ai de grands petits-enfants francophones », tranche-t-il quand on aborde ce sujet avec lui.

Entretien avec Ky Soklim, journaliste à thmeythmey.com